Pour rappel, ce cycle est accessible en priorité aux étudiants de l’Université permanente de Nantes. S’il reste des places, quelques semaines avant la première date, nous ouvrirons le cycle à tous.

Pour l’année 2024-2025, les Têtes Renversantes reconduisent leur partenariat avec l’Université permanente de Nantes.

Le principe est simple : des mini-conférences d’histoire de l’art (30 min) accompagnées d’un délicieux café gourmand soit le matin, soit l’après-midi.

Cette année, nous vous proposons d’interroger la notion de scandale dans l’art à travers des œuvres ou des artistes audacieux et provocateurs. 

Les rendez-vous auront lieu dans des cafés, salons de thé, des hôtels et autres lieux conviviaux de Nantes, parfois le matin à 10h et souvent l’après-midi à 15h30 ou 16h à partir de décembre 2025.

L’Olympia, la provocante 

par Diane GOUARD

Olympia choque au Salon de 1865. Au lieu d’une Vénus alanguie, Manet a peint une demi-mondaine entièrement nue, attendant un client et regardant effrontément le spectateur. Sa peinture est franche et crue. L’artiste assume de vouloir montrer la réalité sans fard et fait face aux critiques : “J’ai fait ce que j’ai vu”. 

L’Origine du monde  

Par Diane GOUARD

Encore plus provocatrice qu’Olympia, l’Origine du monde porte un potentiel de scandale évident. Mais qui vit ce tableau au XIXe siècle ? Présente dans les collections du musée d’Orsay depuis 1994 seulement l’œuvre fut dès sa création pensée comme un objet à préserver des regards et destiné à une sphère intime. 

Moulage vivant 

Par Elodie EVEZARD

En 1877, Auguste Rodin créée scandale au Salon des artistes français avec l’Âge airain. Cette sculpture d’homme est trop parfaite pour avoir être modelée, le sculpteur est accusé d’avoir moulé sur un modèle. Ce n’est pas la première fois que les artistes subissent cette accusation car la représentation du corps passe généralement par une idéalisation. Le réalisme choque et interroge le public. 

Duchamp, le plus américain de tous les français   

par Elodie EVEZARD

Découvrez la success story de Marcel Duchamp à New-York, de la présentation de son Nu descendant l’escalier en 1913 et la scandaleuse sculpture Fontaine de 1917. Ce frenchie a su se faire une place auprès des plus grands collectionneurs américains et devenir une icône de l’avant-garde.  

Niki de Saint Phalle, la révoltée  

Par Julie LEGRAND

Seule femme du Nouveau Réalisme, autodidacte et éternelle révoltée, Niki de Saint Phalle se libère en livrant une œuvre engagée et féministe. Dès les années 1960, elle acquiert une reconnaissance internationale grâce aux Tirs, qu’elle dirige à la fois sur un géniteur incestueux, les injustices d’une société patriarcale et les codes de peinture traditionnelle.  

Maurizio Cattelan, l’irrévérencieux    

Par Elodie EVEZARD

Le pape Jean-Paul II frappé par une météorite, une cuvette de toilettes en or 18 carats, des animaux empaillés ou une banane collée au scotch sur un mur constituent quelques-uns des gestes artistiques de l’artiste italien Maurizio Cattelan. Ses œuvres sont provoquantes et interrogent souvent le rôle de l’œuvre d’art. Mais il s’agit aussi de propositions ironiques et ludiques car qui a dit que l’art ne pouvait pas être drôle ?