Jupons et pinceaux au Siècle des Lumières (version courte)

Portraitistes remarquables, miniaturistes hors pairs, observatrices du monde immobile ou grandes évocatrices de sujets historiques l’univers des femmes peintres au XVIIIe siècle s’enrichit considérablement. Certaines se hissent par intrigue ou par talent au sein de l’Académie, d’autres œuvrent laborieusement pour se faire une place auprès de leurs homologues masculins mais toutes traduisent le foisonnement culturel du Siècle des Lumières français !


Vous prendrez bien quelques Turqueries en dessert ? (version courte)

Au XVIIIe siècle, Madame de Pompadour lance la mode des « Turqueries » à Paris, en commandant à  Van Loo son portrait avec quelques accessoires turcs. La cité ottomane attire aussi beaucoup de voyageurs qui s’y installent, et dont leurs œuvres témoignent de sa richesse : les scènes de genre de Vanmour, les lettres de Lady Montagu, les vues topographiques de Melling… Qu’elle s’appelle Constantinople ou Byzance, Istanbul n’a jamais cessé de fasciner les européens.


L’Olympe au sommet (version courte)

Prendre de la hauteur, monter dans les cimes, dominer le monde… rien de plus naturel pour les dieux grecs qui vivent au sommet de l’Olympe, montagne réelle mais dont le sommet presque toujours invisible est jugé inatteignable par les mortels. Et si nous partions sur la piste de ces divinités antiques ? L’art fourmille de représentations des habitants de l’Olympe et d’aventures associées : combats titanesques ou banquets gargantuesques, histoires d’amours et apothéoses !


Sur un air d’opéra (version courte)

La naissance au 18e siècle de l’Opéra et la diffusion des représentations renouvellent les sujets en peinture. Les artistes puissent désormais dans ce répertoire et incluent dans leur composition des mises en scènes, des points de vue et des costumes propres à ce genre. Le tableau se regarde désormais sur un air d’opéra.


L’homme sauvage, à poil (version courte)

Pourquoi l’homme sauvage a-t-il des poils ? Existe-il des femmes sauvages ? Et comment les artistes du Moyen-Âge et de la Renaissance se sont intéressés aux poilus hirsutes et à leurs histoires.


L’art génératif ou quand l’ordinateur s’en mêle (version longue)

Les crépitements d’un laser, des cases évoquant des cellules qui meurent ou qui deviennent vivantes, des traînées lumineuses survolant le monde, des particules qui volent comme des nuées d’oiseaux,… sont quelques unes des propositions artistiques d’ordinateurs programmés pour créer. Lorsque la science, la collecte de données, le hasard et l’informatique sont manipulés par les artistes le résultat est parfois étonnant. Au point qu’on ne sait plus très bien qui est le magicien derrière l’œuvre : l’artiste qui programme ou la machine qui exécute ? Explorons ensemble le champ de l’art génératif pour percer ce mystère.


Les femmes photoshopées d’Ingres (version courte)

Que s’est-il passé avec le corps de la belle Odalisque ? Avait-elle un problème de dos, une malformation de naissance ?
Dans plusieurs tableaux, Ingres joue avec l’anatomie de ces modèles pour servir l’harmonie de sa composition et rendre certaines femmes plus sensuelles. Il n’hésite pas à modifier la structure du corps quitte à déformer la réalité. Ingres n’a pas attendu les couvertures de magazines pour « photoshoper » le physique des femmes et jouer avec quelques canons de beauté.


Le Triomphe de Bacchus (version courte)

Dieu des excès et des désordres, du théâtre, du vin et de la vigne, Bacchus est un dieu jeune, beau et exotique. Peaux de bêtes, grappes de raisin, feuilles de lierre, couronne d’étoiles, tambourins et autres joyeusetés peuplent ses représentations et ses aventures. L’occasion de croiser des faunes, des bacchantes, Ariane, Silène, des panthères et des léopards… autour d’un verre, comme il se doit.


La Publicité à l’œuvre (version courte)

En regardant les affiches publicitaires qui inondent nos murs, on a souvent une impression de déjà-vu. Effectivement, les graphistes savent créer des images percutantes en exploitant celles déjà présentes dans l’imaginaire collectif. Ainsi, de nombreuses œuvres d’art ont servi de trame à des campagnes de pub : La Cène de Léonard de Vinci pour vendre des voitures ou des serviettes en papier, les têtes composées d’Arcimboldo pour de l’électroménager et des boissons ou les carrés minimalistes de Mondrian pour des marques de produits coiffants ! 


Visions, la révélation des retables / L’art du retable (version longue)

Des panneaux uniques italiens aux grands polyptyques flamands, les retables sont parmi les œuvres les plus spectaculaires réalisées. Objets de recueillement mais aussi de révélation grandiose, ils servent à raconter, expliquer, convaincre les fidèles. En confrontant les retables de Rubens aux panneaux de Fra Angelico, du retable de d’Issenheim aux déclinaisons contemporaines nous découvrirons les mécanismes de cet objet artistique.


La tête dans les étoiles / L’art et l’espace (version longue)

Les importantes découvertes astronomiques au début du 20ème siècle, les premiers pas de l’Homme sur la Lune en 1969 et les outils de plus en plus pointus ont fourni d’innombrables images et sujets d’exploration pour les artistes. Les constellations et les étoiles sont ainsi source de rêverie chez Joan Miro, sculpture en apesanteur pour Alexandre Calder et expérimentation sensorielle pour Julien Salaud. L’évocation du système solaire permet lui de voyager dans un monde fantastique avec “Le voyage dans la Lune” de Georges Méliès ou de découvrir par la peinture d’Yves Klein des “reliefs planétaires”.


Quand William Turner remontait la ligne de tram 1 ou pourquoi il n’est jamais arrivé au jardin des plantes de Nantes (version courte)

Après être passé par Dieppe, le Mont-Saint-Michel et Brest, William Turner gagne  Nantes en 1826 avant de terminer son séjour français à Orléans. En remontant la  Loire il exécute une série d’aquarelles dont la plus fameuse se trouve aujourd’hui  dans les collections du château des Ducs de Bretagne.


Face à face / L’art de l’autoportrait (version longue)

Discrètement caché parmi les figurants de scènes religieuses durant le Moyen-Âge, les autoportraits d’artistes s’imposent et s’individualisent à partir de la Renaissance, avec pour figure de proue Albrecht Dürer. De Rembrandt au 17ème à Mapplethorpe au 20ème siècle, en passant par Van Gogh, Picasso ou Warhol, nombreux sont ceux qui souhaitent dépasser la simple représentation objective pour aller vers plus d’introspection psychologique. Longtemps désigné comme “portrait de l’artiste peint par lui-même”, le terme “d’autoportrait” n’a été admis dans la langue française qu’en 1950, curieusement.


Attention les yeux, moment éphémère / L’art de la performance (version longue)

Dans les années 1960-70 des artistes européens, new-yorkais ou encore japonais vont transgresser les codes artistiques pour proposer de nouvelles approches plastiques. Qu’elles prennent le nom de happenings ou d’événements, leurs actions peuvent se regrouper sous le terme de “performance”. Ils expérimentent ainsi des actions éphémères en présence ou non du public dans un temps et un espace donnés. Des performances de Kaprow, Klein ou Lebel, il demeure aujourd’hui des témoignages, des films, des photographies et certains objets présentés dans les musées.


Lieux réinventés / L’art de l’art in-situ (version longue)

Exécutée spécifiquement pour un lieu – en prenant en compte ses composantes artistiques et historiques – l’œuvre dite “in situ” crée un dialogue, voire un récit avec le site d’intervention. Depuis la polémique liée à l’installation de l’œuvre de Daniel Buren Les deux plateaux, dite Les colonnes de Buren, au Palais-Royal à Paris en 1986, nous verrons comment de nombreux monuments patrimoniaux (tels que le Château d’Oiron ou les Monuments Nationaux) passent aujourd’hui commandes à des artistes contemporains afin de proposer au public un nouveau regard sur l’œuvre architecturale et l’espace muséal.


Les arbres déshabillés par Penone (version courte)

Comment les arbres servent de support à Giuseppe Penone ? A la découverte d’un dialogue surprenant entre l’homme et la nature par un artiste de l’Arte Povera, courant emblématique de l’Italie du XXe siècle.


Les têtes renversantes d’Arcimboldo (version courte)

Comment au XVIe siècle, Giuseppe Arcimboldo a-t-il eu l’idée des têtes composées ? Et l’empereur du Saint Empire Romain Germanique Rodolphe II avait-il vraiment un nez en forme de poire ?


Nymphéas. 250 épisodes par Monet (version courte)

En 1897, Monet aménage à Giverny un bassin japonais où il passe des heures à observer les couleurs changeantes, les reflets des feuilles et les variations de lumière sur les nénuphars qui deviennent une véritable obsession. Jusqu’à sa mort en 1926 il peindra plus de 250 toiles autour de ce motif. Aucune œuvre ne se ressemble, les points de vue évoluent, les formats s’agrandissent et le cadrage resserré plonge progressivement le spectateur au cœur de l’œuvre. Les nymphéas présentés à l’Orangerie (Paris) témoignent de l’ampleur de cette série et de la modernité de Monet qui frôle l’abstraction avec ses touches de couleurs semblant se poursuivre au-delà de l’espace pictural.


Les hipsters de la Renaissance (version courte)

Porter barbe ou moustache a toujours été une affaire de mode… et de pouvoir. La force et la virilité se mesurent longtemps à la présence de poils, qui est donc l’apanage des valeureux guerriers. Mais pour maîtriser cette pilosité, la taille de la barbe et de la moustache devient tout un art que les peintres ont reproduit dans de formidables galeries de portraits. Et si François Ier est barbu c’est à cause d’une anecdote politique qui eut un rôle dans la diffusion du port de la barbe en Europe à la Renaissance…


Warhol, le tsar du selfie (version courte)

Chef de file du Pop Art, Andy Warhol est l’un des artistes les plus importants du XXe siècle avec sa série de portraits sérigraphiés de Marilyn Monroe et ses fameuses boîtes de soupe Campbell… Mais il a été aussi réalisateur de films, producteur du groupe The Velvet Underground, créateur de revues spécialisées et concepteur de chaines TV. Mystificateur pour certains, génie pour les autres, il apparaît comme le précurseur de phénomènes de modes aujourd’hui intégrés dans notre vie quotidienne. Warhol serait-il aussi l’inventeur des « Selfies » ?


Les horizons de Maxime Maufra : des falaises d’Ecosse au soleil de Quiberon (version longue)

Explorateur de paysages, Maxime Maufra pose son chevalet sur des territoires variés. La côte normande, les villages bretons, les bords de la Seine ou du Loir et les lochs écossais lui offrent des variations inépuisables sur les bateaux sortant des ports et les falaises émergeant des vagues. Mais toujours en toile de fond : l’horizon. Ligne floue et vaporeuse ou trait net et cerné, c’est le point focal de l’œuvre de l’artiste. Cette conférence propose aux curieux un panorama des paysages représentés et des techniques employées par Maxime Maufra tout au long de sa carrière et une découverte de la richesse des expérimentations d’un artiste au tournant du XXe siècle.


Par Jupiter ! Les métamorphoses d’un dieu (version courte)

Chez Maison Grimaud la pâte à choux se change en chouquettes, gougères, religieuses et autres merveilles. Mais la mythologie est tout autant inventive et les dieux antiques sont adeptes des métamorphoses spectaculaires. Un parcours illustré sur les traces du plus grand transformiste divin, le dieu Jupiter, qui ose tout : oiseau, nuée, pluie d’or, femme, taureau !